III) LE CONTRASTE CHAUD-FROID

I. LE CONTRASTE CHAUD-FROID
C'est le contraste entre des couleurs qui par leur nature nous suggèrent le froid ou le chaud. Exemples : - Le rouge, l'orangé le jaune suggèrent le feu les braises, les flammes d'où un sentiment de chaleur. Le vert, le bleu et le violet nous font penser à des choses de nature froide comme la végétation, l'eau et le ciel.

Effet maximum(opposition du bleu-vert et du rouge orangé) :

La juxtaposition de ces deux couleurs nous donne le contraste chaud-froid le plus fort. Les autres couleurs vont réagir différemment selon qu'elles se trouvent à côté de couleurs plus chaudes ou plus froides qu'elles.
Mais une distinction aussi nette peut devenir source d'erreurs... Effectivement, l'effet chaud ou froid varie suivant que les couleurs contrastent avec des tons plus chauds ou plus froids. (Un ton froid paraîtra plus froid sur un ton chaud que sur un ton froid, et d'autant plus froid que le fond sera chaud).

  • CONTRASTE CHAUD-FROID MAXIMUM
    Entre le bleu-vert et le rouge-orangé.


  • Le jaune verdâtre au centre paraît chaud parce qu'il est entouré de couleurs plus froides que lui.

  • Les deux surfaces de gauche produisent un contraste chaud-froid plus fort que les deux de droite.

  • Les deux surfaces de gauche produisent un contraste plus fort que les deux de droite.
On peut définir le caractère des couleurs froides et chaudes selon d'autres critères :
Chaud / froid
Ombragé / ensoleillé
Apaisant / excitant
Fin / épais
Aérien / terreux
Lointain / proche
Léger / lourd
Humide / sec
Les couleurs chaudes semblent avancer, les couleurs froides semblent reculer. II. LA TEXTURE

1.définition de la texture :
La définition littéraire de la texture est la suivante : "répétition spatiale d'un même motif dans différentes directions de l'espace". La texture se manifeste donc par une information visuelle qui permet de la décrire qualitativement a l'aide des adjectifs suivants : grossière, fine, lisse, tachetée, granuleuse, marbrée, régulière ou irrégulière.

2.Les médiums qui provoquent la texture :

A. Pour texturer vos travaux et donnez des résultats parfois curieux, faites un détour par vos cuisines pour y dérober en douce :

+des bougies,

+du gros sel et du riz,

+une vieille éponge,

+du papier absorbant,

+un vieux torchon.

  • Griffonner ou dessiner avec la cire.
    Pour protéger les zones que vous ne souhaitez peindre ou avoir une texture séduisante, la cire engendre des éclaboussures. Ce phénomène est le résultat du passage de la cire dans la surface de la feuille.

  • Ajouter du gros grain.
    Le gros sel ou le riz absorbent les couleurs bien diluées posées fraîchement sur le papier. Le sel dessine des grains assez séduisants. Le riz donne un motif en fins bâtonnets curieux. Rapidement, appliquez le sel ou le riz avant que le papier absorbe la couleur. Laissez sécher les couleurs puis retournez votre papier pour faire tomber les grains.

  • Textures de L’éponge.
    L’éponge double face de cuisine offre des textures assez incroyables : Essayez le coté qui gratte mais aussi l’éponge par petites touches pour imprimer vos couleurs. Notez que vous pouvez aussi retirer des couleurs avec une éponge sèche.

  • Fortes textures craquelées.
    Du papier absorbant et un vieux torchon :
    Roulez en boule le papier absorbant pour retirer des couleurs. Évitez les papiers qui partent en peluche ou avec des motifs rugueux (à moins de que vous ne souhaitiez laisser transparaître ce motif).
    La même chose pour le torchon peut aussi faire l’affaire.

B. on peut obtenir des textures davantage avec différents pinceaux :

  • Les pinceaux.
    Les effets ajoutés à la surface de la feuille par le biais de la gouache, jouent des rôles particuliers : ces effets donnent du volume, de l’épaisseur aux couleurs. Vous testerez les médiums avant toute application sur l’œuvre. Les résultats sont parfois curieux.

3. Exercice :
1) Dessiner avec crayon une composition abstraite, en utilisant ligne courbe ou ligne droite.
2) Expérimenter différentes techniques (des bougies, du gros sel et du riz, une vieille éponge, du papier absorbant, un vieux torchon et les pinceaux) en présentant une cohérence visuelle dans l’espace de la composition.
Couleurs utilisées : (2 couleurs froides et 1 couleur chaude ou 1 couleur froide et 2 couleurs chaudes ou 1couleur froide et 1 couleur chaude).

Séance N°1 :

Séance N°2 :

Séance N°3 :